Baudelaire est un des meilleurs poètes, philosophes que je connaisse.

Jugez en vous même avec cette pensée qui lui appartient:

" (...) n'est-ce pas une chose véritablement stupéfiante de voir une nation, plusieurs nations, toute l'humanité bientôt, dire à ses sages, à ses sorciers: Je vous aimerai et je vous ferai grands, si vous me persuadez que nous progressons sans le vouloir, inévitablement, - en dormant; débarrassez-nous de la responsabilité, voilez pour nous l'humiliation des comparaisons, sophistiquez l'histoire, et vous pourrez vous appeler les sages des sages?"

Je ne sais pas si vous le comprenez comme je le comprends mais je ressens et aussi je l'ai compris en le lisant, une méfiance pour le progrès. Non pas le progrès mais "le progrès". Celui qui nous déresponsabilise, celui qui détermine une hiérarchie entre l'individu qui en use et l'individu qui ne le connait pas. Ce même progrès qui nous éloigne du nécessaire, de ce qu'il y a de plus important comme la vie sociale, le contact avec la nature bref, la vraie l'humanité...

AngesVagabonds, j'éspère que cet article vous a plu dites moi ce que vous en pensez ! À bientôt !

Durant ces deux semaines, je passe le Bac en série S.

Aujourd'hui nous avons eu la philo et le sujet que j'ai traité était: Peut-on se libérer de sa culture.

La question n'est pas si simple que cela, car se libérer de sa culture ne signifie pas grossièrement et simplement en sortir ou changer carrément de culture. Cela signifie également savoir prendre de la distance par rapport à elle, se donner le droit de la juger même si durant toute notre enfance nous ne jugions qu'à travers elle. Se libérer de sa culture c'est aussi s'ouvrir à l'autre. Accepter l'autre c'est déjà se libérer.

Comme disait l'ethnologue Lévi-Strauss: pour pouvoir accepter la culture de l'autre, il faut se libérer de la sienne avec ses préjugés.

En définitif, être prisonnier de sa culture c'est ne pas arriver à accepter qu'une culture différente de la nôtre puisse exister, et surtout, c'est ne pas vouloir essayer de s'ouvrir à elle même si on n'y adhère pas.

Cependant, notre monde reste très complexe.

Nous devons aussi prendre conscience que malgré l'intention ( de vouloir se libérer), certaines aspirations de libération se voient supprimées par des politiques, des règles et des non-droits.

L'oppression et la peur sont souvent décourageantes mais aujourd'hui nous sommes tous assez informés pour ne plus rester la, les bras croisés à regarder que le monde se passe, à espérer tout simplement que ces peuples opprimés recouvrent la liberté...

AngesVagabonds. J'espère que cet article vous a plu :) à bientôt !

(photo de LuisQuiles Artworks très parlant je vous conseille d'y jeter un oeil)

 [...]  j'ai du goût pour trop de chose que je mélange, m'attardant de courir d'une étoile filante à une autre jusqu'à temps que je me casse la figure. fussent ces étoiles ternes, fussent elles éclatantes.